L’hôtel-Dieu de Maillé-Luynes du Moyen Âge à la fin du XVIIIe siècle

Patrick Bordeaux, Centre Chastel, Université Paris-Sorbonne

Présentation

Localisation

La petite ville de Luynes, Indre-et-Loire, se situe à environ 10 km à l’ouest de Tours, en suivant la rive nord de la Loire. Durant sa longue histoire elle fut la capitale d’une châtellenie, devenue baronnie au Moyen Âge, érigée en comté en 1572, puis en duché-pairie en 1619. Jusqu’à cette dernière date elle se nommait Maillé ; son nom fut changé en Luynes par volonté royale pour honorer son nouvel acquéreur.

Territoire

Le territoire couvert par la seigneurie de Maillé comprenait environ une dizaine de paroisses, dont deux se trouvaient au sud de la Loire. Après la création du duché-pairie de Luynes, ce territoire commence à prendre de l’extension dès les années 1660 à la suite d’acquisitions, d’héritages ou d’accords avec d’autres seigneurs. Cet essor est déjà tel qu’en 1670 le roi accorde au duc la mise en place de quatre justices secondaires situées à Luynes, Tours, Rochecorbon et Langeais, relevant en appel du siège ducal de Luynes, lui même relevant directement du Parlement de Paris. Son influence concerne une soixantaine de paroisses vers 1785.

De la maison-Dieu à l’hôpital ducal, Moyen Âge-1661

La mention la plus ancienne que nous possédons sur l’existence d’une structure d’assistance à Maillé remonte à 1405 (voir PJ 1). Nous ignorons à quand remonte sa fondation, mais elle peut être liée à un droit cité dans la coutume de Touraine, qui précise dans son titre V, art. 59, concernant les droits et devoirs des seigneurs châtelains : « […] Aussi des droicts de seigneur chastelain sont & dépendent droicts de forests, collèges, foires, marchez, aumosnerie, maladrerie […] ».[1]

Au XVe siècle cet hôtel-Dieu est dirigé par un prêtre, distinct des curés des paroisses de la ville (voir PJ 2 et 3). Il se situe dans la partie sud de la ville au carrefour de la rue principale et de la voie suivant le coteau qui relie Tours à l’Anjou.

En 1456 le légat du pape accorde le droit de célébrer des offices dans la chapelle ; sans doute faut-il comprendre que celle-ci est de fondation récente. À cette époque, le baron de Maillé, Hardouin VIII, est Grand Maître d’Hôtel de la reine Marie d’Anjou, épouse de Charles VII. Ce dernier réside souvent en Touraine, particulièrement au château des Montils-lès-Tours qui appartient à la famille de Maillé. La ville de Maillé est équipée d’une vaste halle où se déroulent foires et marchés, lesquels ont aussi lieu sur une place proche. On trouve également un collège qui se situe à côté de l’hôtel-Dieu.

Au XVIe siècle la baronnie passe par mariage dans les mains de la famille de Laval-Montmorency. C’est pour l’un des barons issus de cette famille, Jean de Laval, que la terre est érigée en comté par Charles IX en 1572. L’hôtel-Dieu est alors administré par les chanoines de la collégiale Notre-Dame qui se trouve à côté du château.

L’hôpital ducal, 1661-1795

Louis-Charles d’Albert, second duc de Luynes, fils du connétable qui avait acheté l’ancien comté de Maillé que Louis XIII avait érigé en duché-pairie en 1619, lui donnant le nom de son nouveau seigneur, commence à se pencher sur la situation de l’hôtel-Dieu dans le courant des années 1650 (voir PJ 4). En tant que janséniste et proche de l’abbaye de Port-Royal, le sort des plus pauvres est une de ses principales préoccupations. Il commence par acheter une maison qui jouxte les locaux pour permettre un meilleur accueil.

À cette époque, l’institution est dirigée par un religieux membre du tiers-ordre, les soins quotidiens sont administrés par des religieuses séculières. Comme en témoignent quelques actes des registres paroissiaux ce sont surtout des passants et des pèlerins qui sont accueillis.

Le duc tente une première fois de réformer l’organisation en procurant plus de revenus et en promulguant un règlement intérieur (voir PJ 5). À ses yeux, cela ne suffit pas à corriger certains dérèglements et inconduites des personnes reçues. Le décès du religieux directeur amène à recruter un prêtre, Nicolas Gaultier, visiblement énergique. Le duc rédige alors un second règlement qui vaut fondation d’un nouvel hôpital ducal (voir PJ 6). Si dans l’usage courant le terme d’hôtel-Dieu perdure jusqu’au XVIIIe siècle, la dénomination d’hôpital n’est pas neutre, elle correspond à un positionnement du duc dans la ligne qui mena à la création des hôpitaux généraux au milieu du XVIIe siècle, mais en l’appliquant à une conception plus charitable. Pour lui la dimension religieuse prime sur toute autre, tout en respectant les ordonnances royales, les soins du corps passent en second plan.

La situation de 1664 à 1682

L’accueil est désormais limité aux personnes résidant sur le territoire du duché depuis au moins six mois. D’autre part, seuls les pauvres n’ayant pas les moyens de se soigner, ou dont les maîtres ne peuvent financer les soins, peuvent être reçus. Pour cela il faut passer devant un maître chirurgien et recevoir l’aval des administrateurs. Ceux-ci sont au nombre de deux, nommés par le duc, et sous le contrôle de son représentant. Certaines pathologies ou situations sont exclues, comme les enfants de moins de sept ans, les femmes enceintes, ou ceux qui sont atteints d’infections fortement contagieuses. Les soins sont toujours administrés par les religieuses séculières. Un des critères pour entrer à l’hôpital est d’être catholique. L’hôpital dispose donc d’un aumônier chargé de l’enseignement religieux, des sacrements et du collège qui est désormais uni à l’hôpital.

La situation de ce premier hôpital ducal devient rapidement délicate en raison de l’extension du duché. En outre, il semble que le règlement de 1664 ne soit pas parfaitement respecté, ce qui amène le duc à rédiger des avenants en 1676 puis 1679, insistant fortement sur le respect des directives (voir PJ 7 et 8). Les acquisitions de seigneuries réalisées par Louis-Charles d’Albert font que le nombre de pauvres susceptibles d’être accueillis augmente fortement, dans un contexte social déjà difficile. Les locaux sont trop exigus, non extensibles, et le personnel peu nombreux et peu qualifié. La décision est donc prise de déménager et de réformer le suivi quotidien.

Le nouvel hôpital ducal, 1682-1795

Une grande maison est achetée en 1680, située de l’autre côté de la rue. Elle donne sur les varennes et possède un grand jardin dans lequel se trouvent un bassin et un canal dont les eaux se jetent dans la Boire. Des travaux sont entrepris aussitôt pour édifier une longue aile le long de la rue du Morier (actuelle rue Saint-Venant), celle-ci se terminant à l’est par une chapelle (voir PJ 9). Un inventaire du mobilier, des effets divers, des livres, des objets et vêtements sacerdotaux, et de ce qui se trouve dans la pharmacie, présents dans l’ancien hôpital, est rédigé en 1682 (voir PJ 10).

Désirant un meilleur suivi des pauvres et malades, tant spirituellement que corporellement, le duc prend contact avec l’hôtel-Dieu de Tours afin que ce dernier mette deux religieuses à disposition de l’hôpital de Luynes. Depuis 1616, cet établissement de la capitale tourangelle est tenu par des religieuses hospitalières, qui suivent la règle de saint Augustin et sont directement inspirées de celles de l’Hôtel-Dieu de Paris. Quelques unes sont allées refonder l’hôpital de Saumur en 1677. Ayant reçu l’approbation des religieuses et des administrateurs, le duc signe avec eux un concordat en 1682 (voir PJ 11), précisant toutes les modalités de cette mise à disposition, ainsi que les charges et fonctions que devront occuper les deux sœurs choisies. L’une d’elle, Jeanne Vidart, mère Marie de la Passion, se désigne volontaire ; elle connait Luynes car ses parents y ont vécu et deux de ses frères et sœurs y sont nés. L’archevêque approuve cette pieuse décision peu de temps après (voir PJ 12).

Il peut paraître curieux que les lettres patentes de confirmation de cette refondation par Louis XIV soient postérieures ; en fait, le souverain, comme il le soulève avec discrétion, a été oublié dès le départ. Il entérine néanmoins en 1683 le texte fondateur de … 1664, et approuve les modifications ultérieures (voir PJ 13).

Au début de l’année 1684, on procède au transfert des corps inhumés dans la chapelle de l’ancien hôpital vers l’église Sainte-Geneviève (voir PJ 14) car l’édifice doit être démoli. Dans le même temps, le lieutenant général de Touraine fait enquêter auprès de divers témoins choisis et des représentants des habitants pour constater la « comodité ou incomodité que peut apporter à la ville de Luynes l’establissement d’un hôpital général en ladite ville et des religieuses hospitalières pour les gouverner ». L’opinion est unanime et positive à ce sujet (voir PJ 15). En fait, comme nous l’apprend le procès-verbal de la procédure, le transfert d’un bâtiment à l’autre a eu lieu deux ans plus tôt. Ce document est essentiel dans l’histoire de l’hôpital, il nous renseigne sur le processus qui a mené à cette modification fondamentale, sur son fonctionnement, et sur son organisation interne, tant humaine que matérielle.

La vaste salle des malades – environ 24 m – est divisée en deux par une cloison dans sa longueur, séparant les hommes des femmes, dix lits de chaque côté. Ceux-ci sont à quenouilles agrémentés de tours de lit en futaine blanche. Les religieuses sont au nombre de quatre, les deux nouvelles issues de l’hôtel-Dieu de Tours, une ancienne, et une jeune novice qui était déjà là auparavant. Les locaux disposent aussi des équipements d’un couvent (noviciat, dortoir, infirmerie, réfectoire et chœur autonome), d’un hôpital (apothicairerie, salle, chapelle, sacristie), et de locaux à fonction collective (cuisine, buanderie, bûcher, cave, lavoir, écurie), le tout donnant sur une vaste terrasse orientée au sud, elle-même surplombant un grand jardin. L’accès se fait par une grande porte située au nord, dans l’axe de la Grande-Rue, ouvrant sur une cour positionnée à l’ouest du logis.

Le duché continuant de s’agrandir et l’hôpital rencontrant un réel succès, les locaux sont vite à l’étroit. Le duc profite en 1697 de la vente judiciaire de la maison de l’ancien bailli, contiguë au côté ouest de la cour d’entrée, pour exercer son droit de retrait féodal (voir PJ 16). Ce grand logis dispose au midi d’un jardin, d’une cour, d’une grange, d’une fontaine, et d’un accès sur la rue qui sert d’entrée à la ville.

Désormais, le fonctionnement et l’organisation de l’hôpital connaîtront peu de modifications. Divers terrains, essentiellement des jardins, seront acquis aux abords, l’ensemble sera clos de murs. Vers 1714, un vaste commun sera édifié à l’ouest, à l’emplacement de la petite grange de l’ancienne maison du bailli. Des modifications symboliques interviendront dans le tracé des paroisses – suite semble-t-il à un conflit de préséance entre les curés (voir PJ 19) – et des fiefs. Ces évolutions sont perceptibles dans les déclarations au roi (voir PJ 17). En 1732 un nouvel avenant au règlement sera rédigé (voir PJ 18).

Les débuts de la période révolutionnaire ne changent rien à ce fonctionnement. Le premier coup dur intervient lors de la vente des biens nationaux qui prive l’hôpital d’une part importante de ses ressources : celles apportées par les maisons et métairies qu’il possède. Puis vient le départ forcé des religieuses. Enfin, malgré l’opposition déterminée de la population, et après des inventaires de ce qui subsiste (voir PJ 21 et 22), la décision est prise par le district de Tours de le fermer en 1795. Un état des lieux des locaux et de ce qu’il contient est effectué (voir PJ 23).

Architecture

Descriptif de l’état actuel

L’hôpital de Luynes rouvre ses portes en juillet 1809 ; les locaux historiques furent définitivement abandonnés en 1977, un nouveau centre hospitalier ayant entre temps été construit sur le plateau. Durant cette période, il connut bien des travaux d’aménagement, extérieurs comme intérieurs. Nous n’évoquerons pas cette évolution qui est hors des limites chronologiques de notre présentation. Nous devrons néanmoins la prendre en compte pour tenter de restituer l’organisation interne générale antérieure. La majeure partie des bâtiments est occupée par des logements sociaux depuis 1980, la grange venant de subir très récemment une profonde transformation pour devenir un espace culturel.

Les bâtiments que nous pouvons voir de nos jours (en février 2017) longent le nord-est de la rue Gambetta et l’entrée est de la rue Saint-Venant. En allant d’ouest en est, côté rue, nous observons ce qui semble être une vaste grange, précédée par une petite cour, et, après avoir passé l’allée Richardeau qui permet d’accéder aux façades côté jardins, une aile édifiée vers 1930 ; puis un logis ancien mais fortement transformé, dans l’axe de la rue de la République l’entrée contemporaine des locaux (fig. 1 et 2), et enfin, le long de la rue Saint-Venant, ce qui subsiste des anciens locaux se terminant par le chevet de la chapelle (fig. 3).

 

Côté jardins, l’allée Richardeau suit, d’ouest en est, l’ancienne terrasse surplombant les parterres de verdure, dans lesquels sont divers bâtiments contemporains (fig. 4 à 6). Nous ne nous intéresserons dans la partie suivante qu’à l’aile longeant la rue Saint-Venant.

Cette aile, côté nord, est séparée de la rue par une sorte de petit couloir, un muret bas faisant la limite. La façade est percée de plusieurs portes permettant d’accéder aux logements. Il n’y a pas d’étage visible de ce côté ci. À l’ouest un bâtiment, perpendiculaire à l’aile précédente, avance d’environ deux mètres sur la rue. À l’est, se distingue la façade nord de la chapelle, percée d’une porte à double battant surmontée d’un oculus polylobé, puis le chevet à trois pans, chacun percé d’une grande baie en plein cintre munie de remplages. Les maçonneries sont en pierre de taille, un moyen appareil de tuffeau blanc, sans aucun décor hormis les ouvertures de la chapelle. L’état de ces façades est mauvais : pierre délitée, présence de larges taches d’humidité, de moisissures et de salpêtre (fig. 7).

La façade côté jardin présente un décalage de niveau : le rez-de-chaussée côté rue correspond au premier étage côté jardin (fig. 8). Le niveau bas est percé de portes et fenêtres ouvrant sur différentes salles. À l’ouest une tour-escalier polygonale permet d’accéder à diverses autres portions et étages des locaux. À l’est un petit bâtiment de deux niveaux est accolé à la façade, il flanque la façade sud de la chapelle. Un escalier extérieur, parallèle à la face ouest de ce petit bâtiment et perpendiculaire à l’aile principale permet d’accéder au premier étage. Cette grande aile présente trois niveaux visibles. Au-dessus du niveau bas se trouve une rangée de grandes fenêtres rectangulaires, sauf à l’extrémité ouest où l’on observe des ouvertures plus petites et décalées par rapport aux précédentes. Le niveau supérieur présente des petites ouvertures carrées. Enfin des lucarnes contemporaines, de type Vélux, indiquent que le comble est aménagé.

À l’intérieur des niveaux supérieurs, de long couloirs placés côté rue desservent de nombreux logements. Les matériaux employés indiquent une organisation contemporaine réalisée vers 1980.

Essai de restitution des états des lieux aux XVIIe et XVIIIe siècles

Pour comprendre l’organisation et l’évolution des locaux durant l’époque moderne, il convient de croiser l’observation des lieux, en s’appuyant sur les plans d’architectes réalisés lors de la transformation de 1980 (fig. 9), et avec ce que les archives nous indiquent (fig. 10 et 11). Il ne semble pas que l’organisation externe et interne de cette aile ait changé durant l’époque moderne, ce qui n’est pas le cas des autres logis (qui ne font pas partie de cette étude).

Côté rue le couloir extérieur mentionné plus haut était couvert, le mur montant sensiblement à la même hauteur que le mur gouttereau, l’espace surmonté d’une charpente et d’ardoises (fig. 12). Ce couloir couvert longeait l’aile depuis le bâtiment en retour à l’ouest jusqu’au chevet de la chapelle. La façade de ce mur n’était percée que de trois portes : une à l’extrémité ouest donnant sur la rue, la deuxième permettant l’accès à la chapelle, la troisième donnant sur le petit cimetière aménagé derrière le chevet. La façade de l’aile placée en arrière avait deux portes : l’une à l’ouest reliant la grande salle des malades au couloir, la seconde donnant sur la chapelle. Une troisième porte située à l’extrémité est du couloir donnait accès au cimetière.

Côté jardin, en allant d’est en ouest (fig. 13), nous commencerons par le petit logis accolé à la chapelle. Le rez-de-chaussée servait au XVIIe siècle de réfectoire aux religieuses. Nous ne savons pas s’il conserva cette fonction au siècle suivant. L’étage était divisé en deux parties de tailles inégales : à l’est la sacristie, à l’ouest le chœur des sœurs ; le mur le séparant de la chapelle était percé d’une ouverture munie d’une grille en bois. L’accès à l’étage se faisait par un escalier extérieur placé parallèlement à l’aile, celui que nous voyons de nos jours en a peut être récupéré les matériaux, mais n’est pas disposé de la même façon et ne permet plus d’accéder à l’ancien chœur des religieuses.

Le rez-de-chaussée de la grande aile est en grande partie occupé par une vaste cave sur presque toute sa longueur et la moitié de sa largeur. Celle-ci s’arrête sensiblement en dessous du mur pignon ouest de la chapelle, la portion suivante située sous cette chapelle n’est pas accessible, elle constitue le sépulcre du duc fondateur et de sa seconde épouse. Durant l’époque moderne l’espace intérieur longeant la cave servait de bûcher ; il était suivi de la cuisine et de la boulangerie, et au XVIIe siècle seulement par la laverie.

Au premier étage se trouve donc la chapelle, donnant par quatre portes sur la grande salle des malades, à laquelle correspondent les grandes fenêtres rectangulaires de la façade sud mentionnées plus haut. Des colonnes de bois soutiennent l’espace supérieur, celles du centre sont reliées dans l’axe longitudinal, formant la cloison qui sépare l’espace des hommes de celui des femmes. Cette cloison est percée de portes aux extrémités. À l’est de la salle se trouve une grande cheminée, et à côté de celle-ci une porte donnant accès à l’apothicairerie (fig. 14 et 15) et au reste du bâtiment.

Au niveau supérieur se trouvent le dortoir des religieuses, des cabinets, et l’infirmerie, cette dernière avait une ouverture donnant sur la chapelle (il ne reste rien de visible de cet aménagement).

 

 

Conclusion

 

Bien qu’il n’en reste plus guère que la carcasse, cet hôpital est un des plus anciens subsistant en Touraine. Nous n’avons donné ici qu’une partie des recherches le concernant, de façon assez schématique. Lors du colloque prévu dans le cadre du projet SaRC nous présenterons les recherches sur le grand commun.

Bibliographie

 

Patrick BORDEAUX, « Histoire de l’hôpital de Luynes du Moyen-Age à la Révolution », BSAT, t. XLVI, 2000, p. 303-334.

— , « Nouvelles informations sur l’hôpital de Luynes avant la Révolution », BSAT, t. L, 2004, p. 205-213.

— , De Maillé à Luynes. Genèse et indentités d’une ville de Touraine à l’âge moderne, thèse de doctorat d’histoire de l’art, sous la direction d’Alexandre Gady, Université Paris-Sorbonne[2].

Notes

[1] Etienne Pallu, Coustumes du duché et bailliage de Touraine, anciens ressorts et enclaves d’iceluy, Tours, chez Etienne La Tour, 1661, p. 70.

[2] Voir notamment dans le vol. IV, catalogue, Cat. 11.

 

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